Le Blog Gourmand

Bistrot du sommelier - les vendredis vignerons

Elu meilleur sommelier du monde en 1992, Philippe Faure-Brac dirige, boulevard Hausmann (Paris 8ème), un temple pour tous les passionnés de vin : le Bistrot du Sommelier. Il a réuni ici, depuis plus de 20 ans, tous les plus beaux breuvages (plus de 1200 références) qu'il vous fait découvrir autour de la cuisine de Jean-André Lallican.

Il organise à présent  tous les vendredi dans le nouveau salon-cave, une table d’hôte autour d’un vigneron avec cinq vins à découvrir au déjeuner et au dîner .

Tous les détails sont dans nos Offres spéciales restaurants.

Le Bistrot du Sommelier est également en course pour le titre de meilleur bistrot de Paris, et il pointe ce matin à une belle 11ème place.

Bocuse d'Or 2007 : le palmarès

Et voici le palmarès des 11ème Bocuse d'Or :

- 1er prix - Bocuse d'Or : France
Mr DESVIGNES Fabrice
CUISINES DE LA PRESIDENCE DU SENAT - Paris

- 2ème prix - Bocuse d'Argent : Danemark
Mr KOFOED Rasmus
RESTAURANT GASTRONOMIQUE FREDERIKSBERG

- 3ème prix - Bocuse de Bronze : Suisse
Mr GIOVANNINI Franck
RESTAURANT DE L’HOTEL DE VILLE - CRISSIER

Prix spécial viande : Suède
Mr AUJALAY Markus

Prix spécial poisson : Norvège
Sven Erik RENAA
The Culinary Institute of Norway  - The Culinary Theatre Restaurant - Stavanger

Et, innovation de l'année, le prix de l'identité culinaire revient au Japon.
Mr HASEGAWA Kotaro
SENS ET SAVEURS - Tokyo

Il récompense une cuisine nationale, dans sa spécificité.

Fabrice Desvignes complète lui magnifiquement une série de succès commencée il y a presque un an par un premier prix au Concours national de cuisine artistique.

Nouvelle carte d'automne au Bistro d'Hubert

Depuis une semaine, au Bistrot d'Hubert dans le 14ème à Paris, le chef  éponyme (photo) propose quelques nouveaux plats de saison, à sa patte, faite de tradition du sud-ouest et de modernité parisienne.

A noter pour cette rentrée, le retour du menu à 34 € avec des amuse-bouches, une entrée, un plat, un dessert et des mignardises. Des saveurs que l'on peut encore découvrir en terrasse sous les châtaigniers, avant que le froid ne nous renvoit en salle.

Toute la carte sur : www.bistrodhubert.com

Ramadan : trois adresses pour rompre le jeûne

Le ramadan commence ce week-end, ce qui ravira tous les amateurs de cuisine du Maghreb. En effet, dans son infinie sagesse, la gastronomie orientale a jugé bon de tempérer les privations de la journée par des soirées où se bousculent plats et de pâtisseries hors du commun.

C’est également occasion rêvée de se replonger dans le mythique Guide la Cuisine Etrangère à Paris d’Oscar Caballero et David Bachoffer, avec une question simple : où déguster la meilleure Harira de Paris, la soupe emblématique du mois sacré.

Le Verdict de notre duo argentino-lorrain ?

Un trio. Composé de l’Amazigh dans le 16ème (Kléber),  la Maison de Charly (photo) dans 17ème (Porte Maillot) et le Village Kabyle dans le 18ème (Jules Joffrin).

De quoi s’offrir un double dépaysement : international et intra parisien.

Port Alma : la table de poisson qui doit monter

Parmi les tables parisienne qui vous permettent de retrouver des senteurs d’iode toute l’année, il en est une qui retient l’attention : Port Alma.

Ce petit restaurant tente vaillamment de s'en sortir et il mérite qu'on l'aide.  Au 10 quai de New York dans le 16eme, c'est un restaurant de poisson qui a connu son heure de gloire il y a dix ans. Puis, il y a 5 ans le propriétaire, monsieur Canal, est mort d'un cancer. Passé le choc , la famille a essayé de reprendre le flambeau.

Le gendre, Brice Goutret (photo) est un excellent cuisinier, ce qui est essentiel pour le poisson ; les prix ont fondu ce qui était nécessaire et cet été ils ont modifié le décor. Rassurez vous ce n'est pas du Garcia, ils n'en ont pas les moyens, c'est eux qui ont donné un coup de peinture et rajeuni l'ensemble. La carte des vins est assez faible, par manque de moyens, mais on leur pardonne.

Alors si vous voulez aller vous "faire un poisson"au bord de la seine foncez chez Port Alma.C'est bon, abordable et vous contribuerez à sauver une belle table de Paris.

Michel del Burgo est de retour

Après un exil russe, Michel del Burgo vient d'accoster Ile Saint-Louis où il a racheté l'Orangerie, table mondaine ayant appartenu un temps Jean-Claude Brialy.

Au menu des produits aux saveurs méditerranéennes, travaillés comme seul Michel del Burgo a le secret : Le meilleur du cabillaud de petites pêches à la plancha, le reste en brandade, poêlée de courgettes au thym piquillos en marinade à la ciboulette, ou Poitrine de pigeonneau rôtie et laquée, poudre de cacahuètes grillées, galette de navet aux fruits secs sauce à la prune...

Après une réouverture, vendredi 15 septembre... et déjà on affiche complet ! Qu'on se le dise !

Mangeons Brasil !

A l'heure où nous écrivons ces lignes (avec anxiété), nous ignorons qui de l'équipe brésilienne ou française mangera l'autre. Mais voici une occasion rêvée de faire un point sur les adresses de cuisine brésilienne à Paris.

Danseurs émérites et gastronomes accomplis, David Bachoffer et Oscar Caballero ont retenu quatre tables pour retrouver les rythmes de la samba et les saveurs de Rio à l'ombre de la Tour Eiffel.

Allez. Et un, et deux, et ...

La plus authentique : Botequim Brasiliero dans le cinquième
La plus People : la Favela Chic dans le onzième
La plus vivante: Barroco dans le sixième
et la plus musicale : Pau Brasil dans le huitième

Autant d'endroits pour fêter la victoire comme la défaite demain soir et à retrouver sur le  "Le guide de la cuisine étrangère à Paris" des deux auteurs précédemment cités.

Relais Bernard Loiseau : Patrick Bertron lance la carte de printemps

Le Relais Bernard Loiseau propose depuis quelques jours sa carte de printemps. Elaborée par Patrick Bertron, elle traduit un subtil dosage entre des innovations inspirées et les classiques du maître disparu.

Ainsi, les inconditionnels pourront retrouver le sandre à la peau croustillante et fondue d'échalote, sauce au vin rouge ou le mythique ris de veau doré à la purée de pomme de terre truffée.

Du côté des nouveautés, les poissons et les crustacés occupent une place de choix. C'est le cas en entrée, avec notamment des écrevisses, asperges et morilles en timbale jus d'écrevisses et lait mousseux de morilles au vin jaune. C'est également le cas pour les plats, Patrick Bertron proposant notamment du bar de ligne, du turbot rôti ou des médaillons de homard bleu.

Une carte à la hauteur du mythe à découvrir dans son intégralité sur www.bernard-loiseau.com et à déguster à Saulieu.

La fin des grandes messes (basses!)

Robuchon avant tout le monde (cela lui arrive souvent) annonçait la fin des "grandes messes gastronomiques". Pensée Robuchonienne s'il en est, cette vue marquait la fin de la dictature des guides gastronomiques et tenait compte des attentes d'une clientèle prisant l'innovation et la légereté à table plus que le pointillisme et la solennité d'une cuisine des années 50.

Fin d'une époque? Pas encore, certaines tables et non des moindre ont beaucoup de mal à se défaire de l'académisme ambiant et certains hiérarques de la gastronomie française ont cette faiblesse de copiner avec Michelin (voir sur ce blog le roi est nu).

Plus rassurant, l'émergence d'une nouvelle génération de chefs, à Paris avec Camdeborde au Comptoir du Relais Saint-Germain (Paris 6ème), Lattron à l'AOC (Paris 5ème) ou Danière à l'Ourcine (Paris 13 ème) et en Province (Cosnier au Petit Comptoir à Angers ou Antoine au Cap Marine à Nancy) qui font bon, gourmand et pas cher. Une vague de bistrots gourmands qui joue franc jeu et répond idéalement aux goûts du moment. Une nouvelle ère commence!

Lac Hong : Bonne cuisine, mauvais service!

Chez Lac Hong, au 67, rue Lauriston à Paris, officie Phan Huu Hau, maître incontesté de la cuisine vietnamienne. Incontournable pour les amateurs de cuisine asiatique, cette table souffre cependant d'un service approximatif. Derniers repas en date, le premier un déjeuner d'affaires où l'on néglige le convive, accueil distrait et attente interminable, le second, un dîner à deux où les entrées arrivent dans le désordre. M Phan huu Hau ! Faites en sorte que l'équipe en salle soit au diapason de votre art culinaire, votre turbot vapeur ou votre salade de papaye verte et homard méritent beaucoup plus que cet à-peu-près rencontré fréquemment dans votre établissement.