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19 décembre 2007

Commentaires

Dirassen Jean

Temps jadis, temps perdu! A l'Ecole Nationale Supérieure du Foie gras ma grand mère aurait assurément eu une chaire.

Toutes les habitantes de son village aussi...

A présent c'est semble-t-il affaire de spécialistes bien que mon épouse, année après année, atteigne un niveau fort honorable dès lors qu'elle a su trouver le bon producteur de canard gras.

En se développant, la société a rendu tout plus opaque, plus parcellaire. L'heure est aux pros voire aux experts. De ceux qui à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche pour parler voient se tendre les micros sots de l'admiration béate.

Elle aurait souri, ma chère grand mère, si on lui avait parlé de son expertise en matière de foies et autres confits!

jean weber

Et le foie d'oie, si délicat de goût, que devient-il?

jean dirassen

L'oie se gave je crois trois ou quatre fois (!) chaque jour: voilà qui explique pour partie la disparition du si fin foie gras d'oie face au populaire (!) foie de canard nettement plus facile à obtenir et dont le goût affirmé ne laisse aucune papille indifférente.

pacome steeble

Bravo à cette entreprise qui relie le champ et la ferme au restaurant et à l'assiette et qui permet à ceux (malheureux peut-être de n'avoir pas été élevés à la campagne ou de n'avoir connu leurs grands-mères expertes) qui souhaitent s'enrichir, de le faire au contact de passionnés.

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