Tous les vendredis, retrouvez désormais sur le site du Bottin Gourmand une recette bonne et facile tirée des 100 recettes de bases de cuisine française.
Aujourd'hui pour rougir de plaisir, un authentique challenge : la recette du cassoulet dans les regles de l'Art culinaire.
A propos des 100 Recettes de base de la cuisine française :
La cuisine ce n’est pas que des recettes, mais c’est aussi des recettes. Lapin à la moutarde, pot-au-feu, blanquette, mais également omelette aux cépes ou crêpes Suzette, sont des grands basiques de notre cuisine.
Pourtant, si les livres de recettes se multiplient, ils sont plutôt consacrés à des expériences nouvelles et parfois difficiles à suivre.
C’est la raison pour laquelle nous avons fait le choix de vous présenter dans cet ouvrage 100 recettes qui constituent les grands classiques de la cuisine, et dont nous vous donnons les secrets - toujours faciles à réaliser - même par des débutants !
Alors, laissez-vous guider et ... bon appétit !
Le Bonjour!
J'aime moi aussi le cassoulet auquel j'ai été nourri dès mon enfance.
Il m'a fortifié le corps et l'âme. C'est un plat fétiche, plus rustique certes que la madeleine de Proust mais dont le pouvoir évocateur n'est pas négligeable
Le temps qui vole tout m'a appris toutefois une recette relativement simple et peu onéreuse. La voici:
-On fait tremper plusieurs heures et dans deux ou trois bains quelque huit cents grammes de haricots blancs à peau fine. -Ensuite on les mets à cuire un temps indéterminé (mais assez long) dans une cocotte. Il faut employer une grande quantité d'eau; trois litres environ; que l'on aura parfumé à l'aide d'un bel oignon, piqué d'un clou de girofle, de 2 ou 3 carottes débitées en rondelles et d'un bouquet garni.
-Il convient par ailleurs de faire revenir à petit feu, dans une jolie quantité de graisse de canard, de beaux morceaux de confit, des gésiers et une ou deux paires de saucisses de porc confites.
-A part, on émince deux oignons et on les ajoute aux viandes. Il ne faut pas hésiter à agrémenter le tout de quelques gousses d'ail et d'une pluie de dès de lard ou même, pour plaire aux appétits les plus féroces, de six à huit tranches (fines) de ventrèche ou de couennes.
-Quant à moi, je verse ensuite sur mes viandes une tasse de purée de tomates délayée dans un tout petit peu de vinaigre aromatisé et pas moins de 3/4 de litre du bouillon de cuisson de nos haricots sus nommés.
-On fait alors réduire pendant au moins trois quarts d'heure puis on verse dans un "cassoulo" --ou cocotte en terre éponyme-- les viandes mijotées et les les haricots, égouttés, après avoir ôté les rondelles de carottes et l'oignon piqué de son clou de girofle.
-Il faut saler et poivrer sans timidité puis saupoudrer de persil frais haché grossièrement.
-Pour faciliter la digestion, on ajoute à la préparation ainsi obtenue une franche louchée de graisse de canard.
-On doit pour finir (mais ce régal paysan finit-il jamais de se laisser confectionnner?) mettre le cassoulet à cuire à four doux environ deux heures et demie -non sans le retourner 7 fois au moins de façon à casser la croute en formation et à la faire passer de la surface au fond du plat!
-A la dernière des voltes, on saupoudrera le plat de chapelure dorée pour former un couvercle aussi croquant que craquant.
-Il est dès lors temps de servir et de déguster!
-Côté accords gourmands, je fais confiance tant au Cahors qu'au Madiran, mais il ne faut pas craindre un flirt appuyé avec le Gaillac, le Saint-Mont voire l'Irouléguy.
-D'aucuns osent le mariage avec les Côtes-de-bourg, les Côtes-de-castillon et même les Côtes-du-Rhône. Le coeur a ses raisons dont la raison ne doit surtout pas juger!
Rédigé par : jean dirassen | 02 avril 2007 à 15:00
Madeleine ou cassoulet, je dis avec Molière ou à peu près que:
tel qui cuisine vendredi, dimanche se régalera!
Rédigé par : proust | 03 avril 2007 à 15:57
Moi je penche pour Racine.
Rédigé par : barbapapa | 05 avril 2007 à 12:08